D’un côté, il s’agissait de proposer des voyages culturels axés sur l’Égypte ancienne, présentant chacun un synopsis cohérent autour d’un thème. Par ailleurs, nos participants, quel que soit leur niveau de connaissance en égyptologie, souhaitent en apprendre plus et mieux sur certains aspects de la civilisation pharaonique. Il ne s’agit donc pas de soumettre des propositions de « voyages de chinois », comme nous avons pris l’habitude de désigner ces voyages où l’on pose très peu de temps sur place, passant d’un site à un autre sans cohérence historique. Par ailleurs, il existe déjà des voyagistes faisant des offres très culturelles et très bien organisées. En ce qui nous concerne, nous partons avec des gens que nous connaissons, ou que nous apprenons à connaître, qui viennent seuls ou accompagnés, et qui ne souhaitent pas partir dans l’état d’esprit d’un voyage organisé. Nous sommes entre amis, et nous souhaitons le rester. Ceux qui, au cours du voyage préfèrent s’écarter du programme de visite, doivent se sentir libres de faire ce qu’ils veulent tout en faisant en sorte de ne pas nous inquiéter de leur absence. Afin de conforter le caractère culturel du voyage, nous organisons des conférences et des rencontres. Tout au long du voyage, Laurence est présente et entièrement disponible pour répondre aux questions qui se posent, notamment dans le bus, sur les chemins menant aux sites et au cours des repas : en Égypte, le guide étranger doit rester muet sur place, et laisser le guide local parler sur site. Ce guide local est d’ailleurs une chance pour nous, car il débrouille tous les problèmes qui se profilent. Et, quasiment à chaque fin de journée, Laurence propose une conférence d’environ 1 heure, visant à faire le point sur les choses vues durant la journée, à introduire les visites du lendemain ou à approfondir une question ou un point fort de ces visites.

D’un autre côté, le sentiment de partir libre doit être associé à celui de partir tranquille et serein. Aussi, Sylvie, de son côté, assure le relais avec les participants des points discutés avec un voyagiste. De fait, ce choix nous permet de garantir le départ, les hébergements et autres soucis pratiques, tout en étant assurés à tout point de vue. Ainsi, avant de partir, chacun connaît les modes de transport et les horaires du voyage, sait que les documents administratifs seront préparés et a l’assurance d’une qualité des points de chute. Sylvie met sa rigueur au service de ces relais établis entre Perou Nefer et le voyagiste, et entre Perou Nefer et ceux qui ont décidé d’embarquer. il s’agit de faire en sorte que si surprise il y a, elles doivent être bonnes !

Suite au succès de la première expérience, nous avons décidé de profiter du confinement pour élaborer plusieurs voyages différents. Nous avons alors établi que les séjours prévus dans le Delta devaient se faire en Septembre-Octobre, pour bénéficier d’un climat clément, alors que ceux prévus dans le sud (en Egypte ou en Nubie) se feraient durant les vacances de Février : non seulement le temps le permet, mais les prix sont plus intéressants. Quant au voyage Au fil de l’eau, il sera proposé en mai également pour des raisons de climat, les nuits étant fraiches. Par ailleurs, nous avons également pensé qu’il en fallait pour toutes les bourses : aussi, nous avons distingué les Grands voyages (environ 12 jours) des Petits séjours (1 semaine). Chaque année, nous souhaitons proposer un Grand voyage et un Petit séjour à des moments de l’année différent (l’un au nord, l’autre au sud), et un voyage en dahabeya (bateau de croisière à voile) chaque année en mai. 

Enfin, certains musées européens présentent un intérêt égyptologique particulier, qu’il s’agisse de leurs collections ou de leurs expositions. Aussi, nous envisageons de proposer des excursions de quelques jours permettant d’en profiter ensemble.